À chaque crise, nous sacrifions des parcelles de liberté sur notre passage.

Chers lecteurs, il semble que nous sommes en plein cœur d’une séquence tumultueuse de crises, faisant appel à des mesures extraordinaires au nom de la protection et de la sécurité de tous. Mais la question se pose : à quel prix ? La tribune récente de Sandrine Rousseau sur Liberation.fr soulève des points inquiétants qui méritent une réflexion profonde.

Une succession de crises

La crise sanitaire, les défis sécuritaires, l’instabilité économique et sociale et la crise climatique imminente ont conduit à des mesures drastiques. Ces mesures, bien que justifiées par une urgence, tendent à se banaliser et à se faire inscrire dans la loi, changeant par là même notre définition de la “normalité”. L’effet à long terme sur nos libertés est indéniable et préoccupant.

Érosion des libertés et démocratie mise à mal

En effet, l’état d’urgence instauré suite aux attentats de 2015 a été intégré à notre droit commun en 2017. Des limitations de mouvement, des perquisitions simplifiées et des “zones de protection” octroyant des pouvoirs accrus aux forces de l’ordre sont devenues monnaie courante. En parallèle, la pandémie a vu la mise en place d’un arsenal juridique contrôlant davantage notre vie privée. Les limitations de rassemblement et le contrôle accru sur l’espace public remettent en question la liberté de réunion et d’association.

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Le rôle de la démocratie et le respect des libertés

Alors que la gestion centralisée de la crise est remise en cause, il est crucial de se rappeler que la démocratie ne réside pas uniquement dans la capitale. Les élus locaux, les assemblées municipales, départementales et régionales ont un rôle à jouer dans la gestion de la crise, offrant une alternative à l’autorité centralisée et prévenant d’éventuels abus de pouvoir.

Nécessité d’un nouveau paradigme

Nous ne pouvons nous permettre de laisser chaque crise éroder progressivement nos libertés. Nous devons prendre conscience de la nécessité d’un nouvel élan vers la liberté, afin de ne pas glisser vers un mode de gestion autoritaire. Respecter nos valeurs démocratiques et les droits de l’homme, malgré les vents contraires, est l’essence même d’un pays libre.

La crise climatique : un défi pour nos démocraties et nos modes de vie

La crise climatique imminente est un défi majeur pour nos démocraties et nos modes de vie. Plutôt que de succomber à la peur et à l’autoritarisme, nous devons apprendre de la crise actuelle, améliorer notre démocratie, garantir nos libertés et développer notre sens collectif de la responsabilité. Cette crise peut être l’occasion de renforcer nos valeurs fondamentales et de réaffirmer l’idéal des Lumières.

Conclusion

Chers lecteurs, face à cette séquence de crises, il est essentiel de maintenir une vigilance accrue sur l’état de nos libertés et de notre démocratie. En dépit des défis, nous devons préserver les fondements mêmes de notre république et œuvrer pour un avenir où nos libertés sont non seulement protégées mais renforcées. C’est notre responsabilité à tous.

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